La Prose du Transsibérien

« Un jeune homme à l'allure bohème se fait remarquer à Paris, en 1912, parmi les «montparnos», peintres, poètes, écrivains. Il apporte un souffle nouveau qui surprend, dérange. Ses premiers poèmes, Pâques à New York et Prose du Transsibérien font scandale, ils mettent un point final au symbolisme.
Il a vingt-cinq ans, il s'appelle Blaise Cendrars, un nom qu'il s'est inventé, évoquant le feu qui le brûle. Il a derrière lui une enfance douloureuse en Suisse, en Italie, en Allemagne ; une adolescence ardente mêlée à la révolution de 1905 dans une Russie d'apocalypse ; un apprentissage d'homme et d'écrivain dans un milieu d'esthètes en Belgique, puis dans un Paris de misère qui l'ignore, et enfin dans le Nouveau Monde. Libre de toute attache, il sillonne les routes, les océans, passe d'un continent à l'autre, du dedans au dehors. L'aventure est sa matière première.
…Cendrars a introduit le monde moderne dans la poésie et dans l’écriture. Il participait à cette mouvance qu’il a concrétisée de façon puissante…il s’ouvre à tout ce qui se passe dans le monde, à toutes les transformations, les évolutions, les inventions qui en font partie. Et qui font partie de cette matière poétique qui est à exprimer. Pâques à New York, c’est New York tel qu’il le voit, ville nouvelle, technique, avec ses gratte-ciel, ses gigantesques constructions de ponts, ses chemins de fer, ses banques, et avec toute la misère des populations venues des quatre coins du monde rassemblées dans cette ville monstrueuse.
La Prose du Transsibérien concrétise également cette modernité...
"Paru en 1913, ce poème de 450 vers est un événement prodigieux qui a suscité critiques et polémiques pendant un an, jusqu’à la déclaration de la guerre. Un livre qui se déplie sur 2 mètres de long, tiré à 150 exemplaires, la hauteur de la Tour Eiffel, accompagné des compositions dynamiques et lumineuses de Sonia Delaunay, c’est le premier livre simultané."(Miriam cendrars)
Il a vingt-cinq ans, il s'appelle Blaise Cendrars, un nom qu'il s'est inventé, évoquant le feu qui le brûle. Il a derrière lui une enfance douloureuse en Suisse, en Italie, en Allemagne ; une adolescence ardente mêlée à la révolution de 1905 dans une Russie d'apocalypse ; un apprentissage d'homme et d'écrivain dans un milieu d'esthètes en Belgique, puis dans un Paris de misère qui l'ignore, et enfin dans le Nouveau Monde. Libre de toute attache, il sillonne les routes, les océans, passe d'un continent à l'autre, du dedans au dehors. L'aventure est sa matière première.
…Cendrars a introduit le monde moderne dans la poésie et dans l’écriture. Il participait à cette mouvance qu’il a concrétisée de façon puissante…il s’ouvre à tout ce qui se passe dans le monde, à toutes les transformations, les évolutions, les inventions qui en font partie. Et qui font partie de cette matière poétique qui est à exprimer. Pâques à New York, c’est New York tel qu’il le voit, ville nouvelle, technique, avec ses gratte-ciel, ses gigantesques constructions de ponts, ses chemins de fer, ses banques, et avec toute la misère des populations venues des quatre coins du monde rassemblées dans cette ville monstrueuse.
La Prose du Transsibérien concrétise également cette modernité...
"Paru en 1913, ce poème de 450 vers est un événement prodigieux qui a suscité critiques et polémiques pendant un an, jusqu’à la déclaration de la guerre. Un livre qui se déplie sur 2 mètres de long, tiré à 150 exemplaires, la hauteur de la Tour Eiffel, accompagné des compositions dynamiques et lumineuses de Sonia Delaunay, c’est le premier livre simultané."(Miriam cendrars)