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THEATRE DU BALLON ROUGE

Hannah Crafts 

Photo
Mémoire d’une esclave noire

La vente des esclaves a lieu sur le pont du navire. Les esclaves sont vendus par lots pour éviter tout invendu. Le prix de l’esclave est débattu entre le capitaine et le planteur. Il varie selon son âge, sa santé et force physique mais aussi selon les fluctuations du marché. Le noir acheté est aussitôt marqué sur la poitrine ou l’épaule aux initiales de son nouveau maître.Pendant une semaine, on le nourrit bien et il ne travaille pas, puis on l’envoie soit au  jardin  dans les champs de cannes, soit au moulin  où les cannes sont transformées en sucre. L’esclave travaille du matin jusqu’à la nuit. Il a droit à une pause de deux heures pour préparer son repas et celui de sa famille. Il cultive ses propres légumes dans son jardin, la plus part du temps la nuit, car le maître ne lui accordait en général pas son dimanche de repos. 
Les planteurs blancs vivaient dans la hantise des révoltes. Un régisseur assurait la bonne marche de la plantation.

Les règlements interdisaient à un esclave de se battre avec d’autres, d’avoir de l’alcool et de vendre quoi que ce soit. Les punitions étaient infligées par le régisseur ou par un « fouetteur ». Ces punitions vont de la privation de repas à la marque au fer rouge, au boulet ou aux chaînes aux pieds et le fouet. Les blessures sont arrosées d’eau salée pour augmenter la douleur et désinfecter les plaies.

Si un esclave n’était pas assez robuste, il était pris comme domestique. Les enfants d’esclaves étaient gardés par de vieilles nourrices noires ou par d’autres enfants plus âgés. A 12 ans, ils rejoignaient leurs parents aux champs. 
Les esclaves dormaient au pied du lit de leurs maîtres, les enfants esclaves pouvaient dormir avec leur petit maître. Ainsi un maître élevé par un noir, avait en lui la culture africaine par la connaissance des musiques et chants. Un esclave pouvait être revendu, qu’il soit marié ou pas. On dénombre de nombreuses familles séparées et de nombreuses mères qui souffraient de voir partir leurs enfants. Certains esclaves mouraient dès la première année de leur arrivée. La natalité était plutôt faible dans les plantations. Les esclaves se refusant de mettre au monde des enfants destinés au même sort qu’eux.

Ecriture / mise en scène : Dany MARTINEZ

Avec
Rui ANGELO
Nessim BISMUTH
Nathan GABILY
Raphaël MAHE
Ivola POUNEMBETTI

Costumes : Blandine RENE
Régie Technique : Pascal FRANKS


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